Tout travail de mémoire a son origine propre. Les uns racontent ce qu’ils ont vu, les autres ce qu’ils ont recueilli parmi les traces laissées par d’autres. Que de choses, perdues à jamais, auraient dû être conservées. Mais, comme vous allez le constater, il en subsiste encore de beaux moments et je ne rougis pas d’offrir à mes contemporains, préoccupés par bien d’autres soucis, ce récit sur le passé de Sadirac...